jeudi 16 février 2017

Bureaux vides

Bruxelles est aujourd’hui confronté à la crise du logement. Paradoxalement on trouve beaucoup de bureaux inoccupés à Bruxelles. Sur 12 000 000 m2 de bureaux, 2 000 000 m2 sont vides. 

Ce fait s’explique par la centralisation des activités tertiaires, Bruxelles est à la fois un centre européen, une capitale nationale, et régionale. Les entreprises ont tendance à se diriger vers des bureaux neufs. Cela s’explique par le coût de rénovation important des anciens bureaux qui ne sont pas équipés de technologies adéquates (ventilation, chauffage…). D’autre part les bureaux sont de moins en moins occupés par les employés suite au développement du télétravail, de l’emploi à mi-temps… La surface de bureau par travailleur est passé de 25 m2 à 12 m2. 

Diverses solutions au problème des bureaux vides naissent depuis quelques années : la réaffectation de bureaux en logements, en école ou autres ; la rénovation ; ou encore le squat. 
La réaffectation et la rénovation implique des démarches administratives complexes avec un permis d’urbanisme. L’administration est favorable à la transformation de bureaux en logements. Toutefois les travaux sont coûteux, et la reconversion est difficile à cause des hauteurs sous plafond faibles, des grands espaces, des murs rideaux… 


Pour conclure par une référence, Christian Lasserre, l’associé d’Anders Böhlke invité de la table ronde, a travaillé sur la transformation de bureaux vides.