jeudi 16 février 2017

Post-it




Comment prendre en compte les fonctionnements de la rue dans l’habitat ?
Les perceptions sont modifiées, les rapports aux sols, la sécurité, le silence, l’hygiène, l’attachement à un animal ou des objets. On dort le jour dans l’activité des passants pour éviter l’insécurité de la nuit. Une vie à contre-courant de la norme.
Les codes sont modifiés ou disparaissent pour la survie.
Comment ne pas basculer d’un extrême à l’autre, d’une vie hors des normes à un logement standard au 4e étage d’un immeuble déconnecté de la rue. Faut-il garder des repères, une certaine marginalité ?  Est-ce une rue dans un bâtiment ? Avec ses espaces public et privé ?
Comment basculer de l’extérieur à l’intérieur, où les limites semblent définies par quatre murs ? Comment peut-on s’approprier ce nouvel espace ?
Les nouveaux occupants arrivent avec leurs bagages tant personnel que matériel. Les affaires qui restent ont une très grande valeur affective. Comment garder une place importante pour ces objets ? Ou encore les compagnons de route avec qui ils créent des liens très forts?
Dans ce nouvel habitat les espaces doivent-ils être collectifs ou individuels ?
Quel est le profil des habitants ? Un lieu mixte ?
Comment isoler ? Elément par élément ou un ensemble plus large ?
En tant qu’architectes, pouvons-nous apporter une valeur ajoutée à ces micro-habitats ?