mardi 14 février 2017

Synthèse Tables Rondes (matin)

Suite à la rencontre avec les différents intervenants au cours de cette journée, nous avons pu en déduire plusieurs problématiques liées aux habitations précaires sur lesquelles nous travailleront tout le long de ce quadrimestre. Celles-ci ne réfèrent qu’à l’espace et à l’usage qu’en fera le locataire:

(*) Dignité de l’habitat
à Le lieu dans lequel la personne sera intégrée ne peut être qu’un simple espace muni du stricte nécessaire. Elle doit se sentir chez elle: l’espace doit avoir sa chaleur et sa qualité afin qu’elle puisse se l’approprier comme elle le souhaite et qu’elle veuille y rester.

(*) Liberté
à Il est préferable d’éviter les contraintes liées au mode de vie du locataire (couvre-feu, abandon leur style de vie, refus d’animaux de compagnie,…). Le mieux est de lui offrir au maximum une liberté qu’il ne pourrait pas trouver ailleurs (maison d’accueil, centre de nuit, centre de jour,…).

(*) Communauté/Intimité
à Quelle est la limite entre l’espace commun/partagé et l’espace intime qu’offrirait ce projet? La mise en commun dans un cas comme celui-ci n’est pas obligatoire, c’est d’ailleurs l’espace intime qui prime au sein du projet (chambres, cuisine, salle de bain). S’il y a souhait de mise en commun, celle-ci doit être limitée et ce dans les mesures acceptables pour les locataires afin qu’ils puissent avoir le choix.

(*) Détails dans l’espace
à Mobilité : la facilité de déplacement dans l’espace est importante, il faut tenir compte des différents handicaps possibles.
à Hygiène : l’espace doit être conçu de manière à être facilement entretenu.

à Organisation de l’espace : il faudrait permettre au locataire de vivre l’espace tel qu’il le souhaite tout en lui suggérant (sans lui imposer ou contrôler) une certaine organisation facile et intuitive (éviter au maximimum le cloisonnement, outil de la colorimétrie, choix des matériaux, sécurité,…)