Suite à la rencontre avec les différents
intervenants au cours de cette journée, nous avons pu en déduire plusieurs
problématiques liées aux habitations précaires sur lesquelles nous travailleront
tout le long de ce quadrimestre. Celles-ci ne réfèrent qu’à l’espace et à
l’usage qu’en fera le locataire:
(*) Dignité de l’habitat
à Le lieu dans lequel la personne sera intégrée ne peut être qu’un
simple espace muni du stricte nécessaire. Elle doit se sentir chez elle: l’espace
doit avoir sa chaleur et sa qualité afin qu’elle puisse se l’approprier comme
elle le souhaite et qu’elle veuille y rester.
(*) Liberté
à Il est préferable d’éviter les contraintes liées au mode de vie du
locataire (couvre-feu, abandon leur style de vie, refus d’animaux de
compagnie,…). Le mieux est de lui offrir au maximum une liberté qu’il ne
pourrait pas trouver ailleurs (maison d’accueil, centre de nuit, centre de
jour,…).
(*) Communauté/Intimité
à Quelle est la limite entre l’espace commun/partagé et l’espace
intime qu’offrirait ce projet? La mise en commun dans un cas comme celui-ci
n’est pas obligatoire, c’est d’ailleurs l’espace intime qui prime au sein du
projet (chambres, cuisine, salle de bain). S’il y a souhait de mise en commun,
celle-ci doit être limitée et ce dans les mesures acceptables pour les
locataires afin qu’ils puissent avoir le choix.
(*) Détails dans l’espace
à Mobilité : la facilité de déplacement dans l’espace est importante,
il faut tenir compte des différents handicaps possibles.
à Hygiène : l’espace doit être conçu de manière à être facilement
entretenu.
à Organisation de l’espace : il faudrait permettre au locataire de
vivre l’espace tel qu’il le souhaite tout en lui suggérant (sans lui imposer ou
contrôler) une certaine organisation facile et intuitive (éviter au maximimum
le cloisonnement, outil de la colorimétrie, choix des matériaux, sécurité,…)