dimanche 19 février 2017
Workshop Spatialisation 17/02-18/02
Nous avons commencé par déterminer un mot chacune qui nous semblait important suite aux tables rondes. Ces 3 mots sont : DIGNITE, APPROPRIATION, AUTONOMIE.
Par dignité, on entend le respect qu’une personne mérite mais également le respect qu’elle se doit à elle-même. Nous avons longuement discuté du regain de l’estime de soi grâce au logement. Il y a une notion d’identité qui s’en est dégagé. Nous sommes chacun attaché/ relié à un endroit, il s’agit du lieu où l’on vit, de notre logement. On se reconnaît à travers lui, et il nous représente. Il fait partie de notre identité.
L’appropriation permet d’être maître de ce qui nous appartient. C’est appropriation du logement en fonction de l’état d’avancement de la personne dans sa réinsertion dans la société. Cela correspond à qui je suis.
L’autonomie induit l’indépendance et la responsabilisation de la personne. C’est l’idée qu’on peut rentrer chez soi sans voir personne, sans passer par les espaces communs.
On a déterminé une image pour chaque mot, la dignité est caractérisée par une clé, l’appropriation par la modularité, la fluidité, et l’autonomie par l’individualisation de l’entrée et par l’unité.
Nous nous sommes rendu compte qu’il y avait un lien à faire, que ces valeurs évoquaient une même chose: se retrouver soi, liée à la notion d’identité sociale.
Ensuite on a cherché à retrouver ces valeurs dans une référence existante, il en est ressorti la roulotte. En regardant des exemples de roulotte on a remarqué qu’il y avait une extension de l’espace privé à l’extérieur du cocon, ainsi on a imaginé qu’on pourrait avoir des espaces hors du logement privé, c’est l’idée d’être chez soi avec les autres. Ces espaces permettent d’accueillir des invités hors de son cocon comme par exemple l’accueil de l’accompagnateur. Les gens n’ont pas forcément envie de faire entrer tout le monde dans son logement personnel. De plus ces espaces permettent aussi d’inviter des voisins. Ce sont des espaces tampons, des entre-deux qui sont appropriables par les habitants, ils peuvent s’en servir de lieu de rencontre, d’accueil, de rangements ou autres.
Ensuite on a eu l’idée de faire des modules qui pourrait s’adapter à différents bâtiments mais aussi en fonction du nombre de personnes habitant dans le logement, et en fonction des besoins. On a des cocons dimensionnés à l’infini.
Le dimensionnement est fait par le mobilier pour former l’ossature du logement. On a énuméré tout le mobilier nécessaire au logement et ont a vu que les multiples de 60 revenaient souvent, on pense par le mobilier. On a donc des modules de meuble de 60x60cm qui déterminent une trame régulière orthogonale. On a ensuite zoomé et dé zoomé, en partant d’un module de meuble on aménage les blocs des différentes façons.
On s’est dit que dans l’idée on pourrait fixer des choses, avoir des colonnes vertébrales qui seraient des blocs (sanitaire, cuisine, et autres) qui à échelle du mobilier pourrait être modifiable et à l’échelle du cocon pourrait se placer comme on le souhaite. Ils ont la possibilité d’être positionné à différents endroits selon le type de logement voulu. ( Pour précision, la modulation et les différentes possibilités d’assemblage grâce au kit ne se fait pas par l’habitant mais se fait lors de la construction )
On aurait des logements cocon, adaptable, extensible et appropriable.






