La découverte du lieu a été pour nous un élément déclencheur quant à la détermination du projet. En effet, jusqu’à vendredi nous étions dans une idée relativement floue des possibilités architecturales pouvant répondre aux divers critères évoqués lors des tables rondes et des rencontres avec les différents intervenants.
L’idée du projet réside dans l’aménagement d’un logement dont les dimensions sont minimales mais confortables à vivre. Suite aux divers échanges que nous avons pu avoir avec les intervenants nous nous sommes rendus compte qu’il est important de pouvoir donner le choix au futur habitant. Ce dernier doit pouvoir s’il le souhaite vivre de manière autonome dans son logement privatif et rester plusieurs jours sans avoir à en sortir s’il le souhaite tout en ayant accès à des espaces communs lui permettant de communiquer et de partager avec les autres habitants. Nous avons donc dans un premier temps imaginé sur papier un module comprenant des fonctions que nous considérons principales à savoir une cuisine, une chambre, une salle de douche avec WC et des fonctions secondaires mais importantes comme des rangements et un bureau. Les espaces communs pourraient offrir des fonctions partagées comme un salon, une cuisine partagée, une laverie, un local pour rencontrer les conseillers…
Nous avons choisi durant cette première journée d’appréhender le projet et le lieu d’une manière opportuniste en imaginant le projet à l’échelle 1:1. Durant la journée de vendredi nous avons donc dessiné avec du scotch l’emprise au sol du module (surface nette : 2,5m x 4m = 10 m2) afin de se rendre compte et de vérifier si les dimensions minimales sont compatibles avec le confort du logement, chose que nous n’arrivions pas à déterminer précisément avec un plan sur papier.
Dessiner le projet à l’échelle 1:1 directement sur les lieux nous a également permis d’amorcer l’idée de gradation d’intimité que nous souhaitons mettre en place avec dans un premier temps l’espace commun à tous, dans un second temps l’espace commun à deux modules et dans un troisième temps l’espace privatif au logement (la prochaine étape est de mettre en place cette idée de manière plus précise grâce à l’élaboration d’un plan masse).